Cher-e-s collègues de lycée,
Emporté-e-s par le flot continu de nos obligations de profs, nous avons vu arriver la mi-mars et avec elle, le moment d’évaluer les TPE.
Et là, mauvaise surprise ! Nous apprenons, presque par hasard, que nous ne serions plus rémunéré-e-s ?
Dans une note de service rectorale en date du 10 octobre 2016 concernant les modalités de l’évaluation de l’épreuve anticipée des Travaux Personnels Encadrés, il est indiqué qu’aucune indemnisation des TPE n’est prévue s’agissant « d’épreuves en cours d’année ».
Or, l’arrêté du 29 juillet 2005 stipule que les TPE sont « une épreuve obligatoire anticipée de travaux personnels encadrés pour les candidats des séries ES, L, S ». Cet arrêté modifie l’arrêté du 15/09/1993 relatif aux épreuves anticipées du baccalauréat général et du baccalauréat technologique. Il place sur le même plan les TPE et l’EAF sans aucune ambiguïté.
Nous sommes bien dans le cas d’épreuves faisant partie intégrante du baccalauréat et non d’épreuves en cours d’année liées à nos obligations de services ! Non seulement l’éventuelle absence de rémunération serait incompréhensible du fait de la nature de l’épreuve mais surtout, elle est inacceptable.
Nous étions payé-e-s des clopinettes alors que le travail en amont qu’impose cette évaluation est non négligeable : lecture des dossiers de chaque groupe de candidats, préparation des questions à poser, concertation avec les collègues pour mettre une note chiffrée évaluant le travail des élèves pendant l’année… Nous ne devrions plus être rémunéré-e-s du tout ?
Bien au contraire, c’est d’une revalorisation dont nous avons besoin et non d’un mépris affiché pour notre travail. Cette note de service, arrivée en catimini dans les établissements, est irrecevable !
Le SNES académique a donc interpellé la rectrice à ce sujet en lui adressant un courrier en date du 26 avril 2017 que vous trouverez ci-après et entend bien faire valoir nos droits. En lien, l’arrêté en question relatif aux épreuves anticipées du bac.